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Compo1 Au cachot

Technique 5/6 :
Saveurs nouvelles au menu ! Tant dans les combinaisons d’intru que les couleurs et les orchestrations, il y a une vraie grande variété. On est juste embêté par le fait que la progression est plus une juxtaposition d’ambiances diverses, mais pas vraiment bien coordonnées, et ça passe souvent d’une chose à l’autre sans capitaliser et faire monter la sauce (typiquement : 1’00’’ : tu coupes une séquence tendu qui semble aller crescendo pour quelque chose de plus fluide, ce qui casse la progression…)
Émotion 4/6 :
On a un foule de couleurs sombres, de sentiments fous entre tension et complot brumeux. Je note la touche humoristique à la fin, et le bruit d’horloge rapide à 0’17’’.
Dommage que ces émotions se contrarient à cause des jonctions parfois tordues.
Thème 6/8 :
- - - Pertinence 3/4
- - - Originalité 3/4
La noirceur du cachot est bien là, avec aussi son cortège de pensées angoissées, pleine de « Que se passe-t-il dehors ? Quelles questions va-t-on me poser ? Que savent-ils ? Que faire ? » Je trouve par contre le morceau assez dense dans l’ensemble, comparé au sentiment dominant que doit éprouver celui dont les journées sont vides à mourir…Ok pour l’intrigue noire, mais la prostration du prisonnier est un peu absente !
Bonus d’originalité, dans les couleurs warcrafts bien gloomy
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Compo 2 – In jail

Technique 4/6 :
Wow, la vague en pleine face, avec ce concept sonore très prenant !
Progression de chaque instant, avec accords très riches, sans pour autant varier vraiment l’orchestration. Je trouve cette orchestration est inventive malgré la limitation aux violons et piano (et cor Hamauzu)
Coté réalisme, le solo piano, très proche, sonne curieux comparé à l’orchestre lointain….
Émotion 5/6 :
Je suis vraiment gagné par les accords colorés, rampant et gémissant des cordes ! L’arrivée du piano et toute en douceur, telle un piano concerto. Le jeu du piano solo, lors des gros accords, manque d’un brin de rubato naturel.
Pour ce qui est de l’unité du morceau, il n’y a pas de superflu à mon sens : le thème est exploité 4 fois de façon bien distinctes. Un beau voyage encore une fois, Mr Sung !
Thème 6/8 :
- - - Pertinence 3/4
- - - Originalité 3/4
Le cachot ? Il a l’air très fluide et envoûtant ! En tous cas, ok pour le sentiment d’enfermement, et pour les vagues de couleurs qui sonnent comme des hallucinations encerclant le prisonnier. Originalité, oui et non ! J’ai trouvé tes sources , mais je dois reconnaître que tu te les ai bien appropriées, et combinées à plein d’autres trucs. Je te pénaliserai pas pour ça, je crois même qu’on fonctionne tous comme cela : tenter de reproduire ce qui nous plait, et le combiner au reste selon nos goûts !

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Compo 3 – Le Rêve de la Liberté

Technique 5/6 :
Mise en ambiance par un bout de bruit, ok ;) Les instruments arrivent les uns après les autres avec un superbe naturel. Je dois dire que le début sonne un peu simple et carré, presque comme certaines piste de FF7, mais la suite réserve des trucs énormes. A 2’23’’ c’est super classe, et ça me rappelle je ne sais quoi de Shore dans le Seigneur des Anneaux. La fin est aussi bien menée.
Émotion 5/6 :
Le début sonne un peu naïf. Il me semble que ça change un peu brutalement à 1’11’’, avec une musique devenant tout à coup plus puissante et d’allure plus vive. Mais sinon les transitions sont super intéressantes et laissent bien les émotions se mettre bout à bout. Particulièrement pour la transition vers la violence en passant par cors : chapeau !
Thème 6/8 :
- - - Pertinence 1/4
- - - Originalité 3/4
Le début dérange, c’est clair. La harpe pourrait laisser imaginer la tristesse silencieuse du condamné, mais les cordes à 43’’ donnent ton trop appaisé. A 1’11’’, c’est trop ! On est presque dans la joie douce du libéré de prison ! Bon, tout ce qui suit est plus dans le ton. Plus noir, puis tendu et crescendo…. Et là à nouveau, c’est trop . Bref, j’ai pas trouvé l’attente du condamné, ni son sentiment. Ca ressemble plus au procès avec le jugement à la fin.
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Compo 4 – Je suis innocent, mais la porte est close sur ma solitude


Technique 6/6 :
Un son fantastique pour ce jeté au cachot ! J’aime beaucoup les harmonies, qui sonnent souvent entre Williams, St Saens, etc… Mais ce morceau est très paradoxal, car autant chaque phrase est réussie à la perfection, alliant une variété exceptionnelle à une justesse de l’orchestration, mais l’ensemble apparaît terriblement décousu (cf ci-dessous) En ce qui concerne la progression, elle est bien là. L’instrumentation est également aux petits oignons.
Attention à la fin qui semble euh… improvisée !
Émotion 5/6 :
Il a de véritables vagues époustouflantes, qui ravissent terriblement, qui font littéralement halluciner ! Chacune prise à part, elles sont extrêmement réussies.
Mais malheureusement, elles s’enchaînent souvent sans franche cohérence…On passe d’éclats épique à des ambiances d’intrigue ultra hollywoodiennes, mais sans trop comprendre ni même pouvoir vraiment se laisser aller. Oui, l’enchaînement des émotions n’est pas vraiment intuitif, donc ça ne donne pas non plus le sentiment d’un morceau bien cohérent, sans superflu.
Je rajoute quand même un point, car c’est vraiment un foule de phrases extraordinairement impressionnantes !
Thème 4/8 :
- - - Pertinence 2/4
- - - Originalité 2/4
L’intro est en plein dedans, même si tu as recours à un bruitage qui explicite. Pour ce qui est de la suite, plein de petites touches diverses, comme des bruits dans un grand souterrain clôt. J’ai quand même du mal à comprendre ce qui se passe ! Ca grimpe, comme s’il visitait son immense cachot, c’est tantôt brillant, angoissant, tendu, terrible… j’ai du mal à croire qu’il puisse tenir ce rythme pendant 6 mois ! La touche de pur espoir à 1’45’’ pourrait tout de même coller au sujet. Dans l’ensemble, ça me semble trop grandiose pour tenir dans la tête d’un homme ! Il y a tout de même plein d’idées dont beaucoup collent.
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L’ensemble de ces 4 compo est d’un impressionnant niveau, qui montre de nombreuse approche des ambiances tendues et latentes, qui ont chacune leur efficacité.

Chapeau à vous 4, et merci pour le rêve !