[Sacrenouille Pourpre à 8 Bits]

Juste pour dire, que, parfois, ça fait du bien de quitter qq instants notre univers de cables, de plugins, de potards, de waveforms et de pianorolls pour aborder la musique dans son aspect le plus direct, en se posant dans un endroit calme, loin des volts et amperes du monde hi tech, et de taper sur une cruche, gratter qq cordes ou souffler dans un tube, et ô magie, ça fait du son, ça fait du bien, et tout cela sans electricité, sans moniteur, sans témoin.

Zen.

[Franck .sf2]

Carrément d'accord avec toi ! Je pense que la musique est juste un moyen d'expression. Si on a rien à dire, on est un piètre compositeur. Il faut sortir s'aérer, rencontrer des gens, découvrir des choses.

[Juliette Kikoololeuse]

Ah ben moi, j'ai toujours fait comme ça ...

[François]

D'acc aussi !


Mais bon sinon, on peut toujours lier les deux : http://www.youtube.com/watch?v=M2eiP12hQQY

[Sacrenouille Pourpre à 8 Bits]

Je connais, j'ai eu une EZ-EG et now une EZ-AG

[Phanoo Est un RPG]

+1 ça fait du bien de faire de la musique de façon purement acoustique... ça me change de la compo sur ordi, du piano électrique (j'ai pas de piano acoustique ). je commence la flûte traversière (sans prof pour l'instant), et en plus d'un joli son c'est agréable de sentir les vibrations, de contrôler totalement le son qu'on produit ^^

[Sacrenouille Pourpre à 8 Bits]

J'ai toujours eu un faible pour les instruments à vents.

[Juliette Kikoololeuse]

Héhé c'est pour ça que j'aime bien le low whistle : quand on joue un certain temps, l'instrument se met vraiment à vibrer sous les doigts quand on souffle et c'est extra ! Et question résonnance, c'est pas mal non plus ... pourvu qu'on ne joue pas en même temps qu'un accordéon ou une cornemuse ...

[Sacrenouille Pourpre à 8 Bits]

"Le baiser bleu"

Lorsque je rentre le soir au crépuscule
Et que ma soif de vivre me paraît bien loin
Je monte l'escalier derrière la vieille pendule
Afin de retrouver celui que je quittai au matin.

Il est là, reposant sagement sur le lit drapé
Attendant simplement que je décide par moi-même
Si ma peine n'a pas besoin d'être consolée
Ou s'il doit me faire oublier tous mes problèmes.

Alors, mes mains agrippent l'arrière de son corps
Et je peux sentir sa chaleur sous mes paumes
L'émotion m'emporte, je le serre si fort
Qu'en nous se mêle l'esprit du même fantôme.

Doucement, mes lèvres se posent sur sa face
Laisant passer le souffle qui nous joint
Ma gorge en vibre d'un plaisr presque cocasse
Mais notre harmonie en ferait rêver plus d'un.

Au moment où ma langue, par un accord commun
Le rencontre et par là-même accentue le flux,
Je ferme les yeux et profite de ce tendre besoin
Ce désir d'exposer mon âme et de me sentir nu.

Dans ces rares moments d'intimité illusoire
Nous formons un couple heureux qui se fond,
Et l'on peut entendre l'amour et le désespoir
Dans l'entité musicale qui transcende notre union.

Ô Dieu, je ne connais pas de plaisir plus grand
Ni même d'émotion plus forte que celle-là,
Celle qui naît lorsque mon cri jaillit du néant,
Lorsque je pleure au travers de mon harmonica.

-- S.Guehl

[Juliette Kikoololeuse]

Huh ?


On dirait qu'il y a eu une lecture abusive de mon message J'aime bien la musique mais quand même, de là à former un couple avec son instrument ...
(et franchement, qui met ses instruments sur un lit ?!... y a moyen de faire un bon commentaire de ce texte !)

[Sacrenouille Pourpre à 8 Bits]

Ce poème date de 1998, soit indulgente avec le jeunot qui l'a écrit, il passait des heures par jour à jouer de l'harmonica à l'époque

[Valmon "Il" est revenu]

aaaah, l'âge ou les jeunes garçons sont saturés d'hormones ^^'

[Juliette Kikoololeuse]

aaaah, l'âge ou les jeunes garçons sont saturés d'hormones ^^'

Bonne remise dans le contexte
huhu

[Lzn02 Docteur au HGW]

donc l'harmonica est la métaphore du vulve de sa petite amie de l'époque ?

[Valmon "Il" est revenu]

ça ou l'incarnation de ses phantasmes d'adolescent