raf21 a écrit:Franck a écrit:J'ai déjà expliqué au moyen de la bible tout ça en page 4 du post, lorsque Raf s'interrogeait sur le fait de savoir comment il était possible que Cain ait choisit une de ses soeurs comme femme. Je vous y renvoie.
Dans l'histoire, la prohibition de l'inceste est arrivée plus tard. Elle est formulée directement par Dieu mais pas au début de l'histoire. C'est logique car auparavant, cela ne posait pas de problème puisque l'humanité était proche de la perfection avec un code génétique quasi-parfait. Donc un risque très négligeable de tare dans ce cas !
J'ai retrouvé ce passage, où - tu t'en rappelles - je m'interrogeais sur l'impossibilité génétique de l'Humanité à naître de la seule combinaison de deux ADN humains.
Tu as expliqué que l'Homme était parfait à l'époque d'Adam et Eve.
L'Homme était-il toujours "parfait" au moment de Noé? (Puique Noé et sa femme sont les seuls survivants du Déluge, Déluge provoqué par Dieu pour effacer ces Humains dont il est très mécontent?)
Oui on en avait parlé :
franck a écrit:Quand au moment où cette prohibition a été mise en place, il a du le juger nécessaire au moment où il donne sa loi à à Israël par Moise (vers - 1500 Av JC). Sans doute cette prohibition n'était pas nécessaire avant au regard de la situation génétique de nos premiers parents.
Le déluge est bien antérieur à la prohibition de l'inceste (environ 900 ans avant la loi à Moïse). En outre, il n'y pas que Noé et sa femme qui ont été sauvés lors du déluge mais toute sa maisonnée (Genèse 7:1), c'est à dire en tout 8 personnes (1 Pierre 3:20). Ses enfants étaient adultes et mariés.
D'ailleurs petite subtilité intéressante, et à mon avis ce n'est pas une coïncidence : le caractère chinois qui signifie “ bateau ” dérive de l’idée de “ huit personnes dans une embarcation ”. Cela ressemble étrangement au récit biblique concernant Noé et sa famille, huit personnes, qui survécurent au déluge dans une arche (1 Pierre 3:20).
Pour ce qui s'agit de la perfection, on en avait parlé en détail en page 4 du présent topic, notamment du moment précis où elle a été perdue et la relation avec la prohibition de l'inceste.
viewtopic.php?f=7&t=734&start=45-- Mar Juil 27, 2010 1:10 pm --
swiiscompos a écrit:La deuxième (simple d'apparence mais pas tellement...) : Une certaine liberté dans nos actions et nos pensées n'est elle pas incompatible avec une vie purement matérielle? En effet, si seule la vie matérielle existe, nous n'obéissons qu'aux lois de la physique et toute notre vie est écrite d'avance (y compris ce que vous êtes en train de penser!)
Ay j'ai des migraines!!
Tiens je trouve cette idée vraiment intéressante. Heureusement, n'avons nous pas une dimension morale qui dépasse le matériel ?
Par exemple, j'ai vu ce fait d'un jeune homme qui se baignait avec sa fiancée dans l'eau. Un requin a attaqué des baigneurs. Le jeune homme s'est interposé entre sa fiancée et lui. Il est mort. Sa fiancée va dire plus tard qu'il avait donné sa vie pour elle.
Peut on expliquer cet acte d'un point de vue purement matériel ? J'aime à croire qu'agir ainsi c'est faire honneur à cet étincelle divine qui est en nous : l'amour désintéressé. Un amour qui fait que ce qui compte c'est que l'autre soit heureux. Agir dans son intérêt avant le nôtre.
Je pense qu'il faut rendre à l'homme sa dignité. On insiste beaucoup sur l'aspect animal de l'homme et on occulte parfois que l'homme est capable d'actions d'une dimension manifestement au delà de l'aspect matériel.
Et si au lieu de regarder en bas vers le matériel pour comprendre l'homme, on regardait vers le haut pour découvrir sa dimension divine ?
-- Mar Juil 27, 2010 1:37 pm --
raf21 a écrit:
Et on se rend compte de la principale différence entre le raisonnement d'un scientifique et celui d'un religieux.
Bah c'est un clivage un peu réducteur tu ne trouves pas Raf ?
Beaucoup des plus grands esprits scientifiques étaient des hommes animés d'une foi profonde en Dieu.
Par exemple, regarde ce qu'écrit
Max PLANCK,
prix Nobel de Physique pour ses travaux sur la théorie des Quantas :
“Nulle part, aussi loin que portent nos regards et quel qu’en soit l’objet, nous ne trouvons de contradiction entre la religion et les sciences naturelles. Nous constatons plutôt une harmonie absolue sur les points essentiels. Religion et science ne s’excluent nullement comme le croient et le craignent beaucoup de nos contemporains; au contraire, elles s’accordent et se complètent l’une l’autre. Qu’elles ne soient pas incompatibles, la preuve la plus immédiate en est un fait, historiquement établi selon les règles critiques fondamentales: les plus grands savants de tous les temps, des hommes comme Kepler, Newton, Leibnitz, étaient imprégnés d’un profond sentiment religieux.”
(ouvrage “Wege zur physikalischen Erkenntnis”).
Tu as également
Einstein qui parlait de Dieu, mais non selon l’idée qu’en ont les religions établies. Sa conception de Dieu était celle de “l’esprit infiniment supérieur” qu’il voyait révélé dans la nature. Dans un article intitulé “L’autre Einstein”, Timothy Ferris cite ces mots du savant: “Ce que je vois dans la nature est une magnifique structure que nous ne pouvons comprendre que très imparfaitement et devant laquelle toute personne réfléchie doit se sentir pénétrée d’‘humilité’. C’est un authentique sentiment religieux qui n’a rien à voir avec le mysticisme. (...) Ma religiosité consiste en une humble admiration de l’esprit infiniment supérieur qui se révèle dans le peu que notre fragile et éphémère connaissance nous permet de saisir de la réalité. (...) Je désire savoir comment Dieu a créé le monde. Je désire connaître ses pensées. Le reste n’est que détail.”
Albert Delaunay, directeur d’un service de recherches de l’Institut Pasteur, explique pourquoi il croit en Dieu: “On avait pensé, dans les premiers temps de la Biologie moléculaire, qu’il serait assez facile de savoir pourquoi dans l’évolution d’un organisme, les cellules se différenciaient, pourquoi celle-ci devenait neurone, celle-là une cellule, etc. Vingt-cinq ans ont passé. On ne le sait toujours pas, on ne voit même pas très bien comment on pourra le savoir. Presque fatalement, on est conduit à répéter le mot de Hamlet: ‘Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel...’ Oui, c’est encore plus compliqué, plus complexe que tout ce qu’on avait imaginé. Et c’est là une formidable leçon de modestie. (...) Si, personnellement, j’estime qu’il existe à l’origine de la réalité quelque chose que nous pouvons appeler Dieu, c’est parce que j’estime qu’il existe nécessairement une intelligence qui domine le tout.
Tu en as plein d'autres...
Je pense, raf, qu'il faut dépasser ce clivage religion/science qui nous est imposé par des esprits réducteurs et qui ne correspond absolument pas à la réalité. Souvent les gens confondent croyance en Dieu et Dogmatisme. Beaucoup d'hommes de science ont dépassé ce faux débat.
Et leur opinion est le fruit d'un cheminement personnel, c'est pour moi la définition de la vraie Foi. Celle que l'on déduit de l'observation et des preuves. Oui 'la claire démonstration de réalités qu'on ne voit pas' de Hébreux 11:1 !