Je ne vais pas présenter l'homme, ni le compositeur, je laisse cette tâche à ceux que ça intéresse, ou à ceux qui veulent faire des recherches pour leur enrichissement personnel, je vais uniquement vous parler du travail que je connais sur cet auteur.
Ca se résume au nombre 28.
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28 days later
Le film est assez étrange, une bombe sortie de nulle part.
Un viruse, appellé "fury" (la furie) a contaminé toute l'angleterre.
Les survivants sont rare. Le Héros se réveille seul, dans londre, 28 jours
après la propagation du virus.
La musique se veut douce, inquiétante, et pourtant,on sent que le compositeur est bridé dans sa créativité musicale.
Contrairement au virus du scénario, les musiques se place dans un cadre très ambiant passant de "baba-cool/je plane" à "je flippe grave comme un porc".
L'artiste arrive très bien à jongler entre les deux genres, qui font très trip hop.
La musique est discrète, qu'on la sent presque absente, la recette fait mouche, l'ambiance du film est présente.
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28 weeks later
La suite de 28 jours plus tard.
La contamination a été isolé sur l'ile d'angleterre par l'armée US/UK, les contaminés ont tous été éradiqués.
L'Angleterre passe donc en phase de repopulation.
Manque de peau, un spéciment gardé au chaud arrive à recontaminer, le pays rerentre en quarantaine.
Les rares survivants doivent faire face à la re-éradication et à la contamination.
Le film joue beaucoup sur les aspects humains, et John Murphy joue encore mieux sur ces émotions très discrète, d'une finesse et d'un lyrisme infini pour nous bercer au grès de ses pistes sur le déroulement psychotique du film.
Les Charactères des personnages évoluent, la musique change donc.
Les 2 main thèmes qui sont repris 2/3 fois chacun au long de l'ost affichent donc des changements flagrants pour peu qu'on ait l'oreille attentive et la jouissance d'un interprétation open-minded(ce qui n'est pas donné à tout le monde), et le jeu sur les émotions très discrètes mais pourtant puissante marche, et on admire cette maîtrise.
Les pistes tristes nous donnent envie de pleurer, les compos nerveuses nous donnent envie de courir loin des "zombies", et le main thème arrive à définir d'une exactitude déconcertante la complexité des émotions des personnages principaux.
Et ce n'est peu dire.
John Murphy signe là deux ost de très bonne facture, que pour ma part, je ne me lasse pas d'écouter. On reconnait même que l'ami utilise Colossus et Symphonic Orchestra de EW.
Une valeur sûre.