Marathon de volcan, c'est la sparthan d'Auvergne, top depart !
Allez, ne vous laissez pas intimider par le trajet, ce sont des volcans inoffensifs
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Composition # : 1 Volcan Maudit Haha on démarre sur les chapeaux de roue avec un rip d’Indiana Jones et le Temple maudit (récupe d’inspiration de l’épisode précèdent ?
), c’est partie pour une beat bien grunge, dans une ambiance malsaine de hurlements apocalyptiques. Les pads crachent, trashent et rugissent, on bien en élément feu.
Une nuée de chorale tragique, le chaos sonore, sur un fond rythmique bien tisse. Il s’amenuise en ronronnant puis disparaît dans un fader de cendres chaudes. Kali maaa, Kali maaaa
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Composition # : 2 Petit Cœur de Volcan Frémissement étrange et animal, dans une sonorité un peu aquatique, puis cristalline, avec des notes presque d’instrument indien (sitar et sarod).
L’image monte en force, le tableau se charge, en dissonance aussi, très belles et étranges, froides et multicolores, avec une certaine régularité rythmique pour maintenir le tour. On reconnaît çà et la des fragments d’un peu tout, dont des cuivres vagabonds, des sirènes, des pad chevrotants, des sifflements menaçants, stridents. Et hop grande vague percussive, cymbale, tambours et flutes diverses : gros coup de fraîcheur a cet univers qui devenant pesant. On traverse la foret douce, qui s’effiloche dans une nape de vent et un grésillement de vinyle
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Composition # : 3 Vol au Dessus d'un Nid de Volcan Son mat sur un micro, échos électroniques de pads sombres, marque percussive, la marche et lancée.. om dirait un train dans la nuit traversant des plaines hantées.
Les voix des bois hululent sinistrement. On s’arrête un instant au-dessus d’un lac de frémissement noir, gras et puissant comme une masse de squale énergiques, puis c’est un grand éclat tragique, fatal, comme devant une révélation implacable. et voici le mouvement orchestral en déploiement, sombre et grave mais aussi marque de touche majeur grandiose (on dirait presque du Hitoshi Sakimoto !)
Puissante et râpeux, mystérieux et dissonant, et il s’apaise sur quelques accords plus doux, avec ces retours de tension bien Sakimoto aussi.. un ostinato hésitant, boum, conclu !
Miam, cette touche orchestrale epico brutale ressemble a ce qui a été ma tasse de the pendant presque 20 ans, Sakimoto dans sa musique de jeu vidéo pour SquareEnix.
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Composition # : 4 Volpiacanno Coup de piano grave, sinistre, sur une nuages d’apreges, amplifiant ce décor sonore fait d’acier dur et de voiles noirs. Les notes fortissimo dans les aiguës plus majeur donne une touche de lumière, puis retour dans la dureté noire des graves, avec quelques vagues en mode par ton, et des fragments de phrases majeures. On est dans un château avec un noir châtelain, brûlant de son romantisme malade, entre violence et passion…. Et des vagues suaves viennent consoler par une légère ivresse .. qui rapidement retombe dans la noirceur. Une tentative de montée.. retour sur le Rondo noir. Autre flottement lumineux et doux, suspendu.. étendu a l’infini par ce tissu de notes de plus en plus douces… wow la aussi c’est un concept, un minimaliste instrumental qui explore des sonorités inouïes.
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Composition # : 5 Le Volcan Sous la Mer Le son est proche, des cliquetis aquatiques, des virevoltes de lignes sonores. Une marche maléfique et puissante en fond, qui s’approche avec un beau clair et énergique.
C’est un décor de science-fiction, bien terrestre malgré le titre, bien carre, sous un ciel strié de raies de lumières dans la nuit du grand bleu. Les pads resonnent. Boum coup sourd, la lumière revient sous une cloche épaisse, une succession d’accords électro sur une tension rythmique, une ligne sombre qui monte. Et retour de la batterie, plus classique et légère, dans une fresque presque bienveillante, toujours nocturne et lumineuse. Une grosse masse s’effondre comme une baleine zeppelin qui traverse un sol transparent, on nage en pleine hallucination. Grosse destruction. et remontée par un pad en surenchère, enfle et gonfle, et pouf.. Dans les vapeurs.
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Composition # : 6 Le Volcan au Grand Coeur Echos de cordes legeres, sur un lamento touchant, descente sur ce son un electronique et pourtant bien instrumental.. on nous raconte un destin triste.
Et Bam grand eclat glorieux, style, feuillu, massif mais doux. Petit passage plus calme comme un souvenir d’un fait glorieux. Retour sur les éclats glorieux et massifs. Nouveau passages de corde calme, exploration sur une melodie bien sentie, renforcee de cuivre..
tension.. et resolution en continuant le fil, montant en tension.. pour retrouver le lamento du début, maintenant plus intense. Et enfin, retour sur les eclats glorieux. Belle unite avec ces reprises, et cette evolution autour d’un même matériaux orchestral.
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Composition # : 7 Au Pied du Volcan Tranquillou avec le triangle et la guitare, puis carrément la mandoline, c’est une danse sautillante de Sicile ou Naples.. Naples ? A oui, y’a des volcans mais osef.
On danse, un tambour rugit discrètement, mais on continue, sur le pont d’Avignon ! Le roulement revient, s’intensifie, on danse, et crac ! L’accordéon ou l’harmonium fait éclater le tragique de la fin du bal.. et les grandes orgues amplifient le tableau avec un série d’accord impressionnante, bien inspirée.
Les flammes et la tragédie se développe avec l’orgue et les cuivres, et ces glissando d’octave , osés mais qui marchent bien, on est dans les codes du jeu vidéo 16bits, le contraste est complet. Alors la bravo pour le travail de suggestion totalement instrumental, la touche italienne, la danse, l’apparition naturelle du volcan, les détails de l’éruption, les symboles musicaux du feu.. même si le son est plus cheap que les autres morceaux, il se distingue par ce travail très intentionnel et parlant.
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Composition # : 8 Au Cœur des Volcans Petit tambourin, timbale en rythmique asymétrique, tambours épars, un cor lances une mélodie… triangle, djembé, accord de cor qui s’effondrent en demi ton.. le cor reprend a l’octave au-dessus, intrigant.. Silence. et woush c’est une tornade de couleurs entre la harpe, les glocken, la flute, l’harmonie exotique, fruitée et éclatante,
et wash, ça repart.. Pour continuer sur la rythmique initiale, le cor aigue, l’accord qui s’effondre avec mystère, puis le cor grave, puis la rythmique simple.. et fin.
Une structure en pyramide comme une montagne, avec un petit feu d’artifice au milieu. Courte par rapport aux autres.
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Je vous le répète souvent, mais je suis impressionne par la richesse et la diversité des compo qu'on aligne, et comment les ambiances, les émotions se répondent et se complètent !
J'ai beaucoup aime le passage épique de la 3, et l'exploration piano de la 4, l'unite et l'inspiration harmonique de la 6.. mais ce sera le travail et la réussite narrative de la 7 qui me convainc le plus, dans le contexte du thème donné.
Gros Bravo pour cette Nocta !