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Composition # : 1 La bataille des fourmis On-est-chez-nous contre les fourmis On-est-chez-eux Grillons électroniques sur pad en morphing, ambiance robotiques, un pod maléfique atterri, des gémissements elec, des pyic pyuc de tirs laser, ca piaille entre la joyeuserie et la menace. Des nuées sonores tombent en nappes comme des rideaux de méduse, un clavier clignote en kaléidoscope façon soucoupe volante. Un pad en écho fluide rebondit comme des dialogues d'oiseaux.
Mon imagination est partagée entre du robotique extraterrestre et une grande volière mi-insecte mi-oiseaux. Ça se réconcilie bien avec des micro robot aux dents acérées, robots fourmis sentinelles qui se maravent a coups de quenottes.
L'environnement est menaçant, les irruptions sonores sont hostiles.
Oscar (ou Nobel) du titre le plus wtf.
C'est : le grand ambianceur des samples et effets !
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Composition # : 2 La fameuse bataille de la fourmilière 732 pad boite a musique doux et oniriques, joyeusement dansant, dans une masse d’écho ivre, les sons cristallins se répondent. Un oud lance un motif, rejoint par une darbouka, puis d'autres percu maghrébines, et renforcé par un ensemble percussif militaire plus européen. Un zourna complète le tableau, tandis que des lignes de cor et nappes de cordes font monter la tension. Une flûte ney s'invite dans ce décor mi épique mi foisonnant de rythmes contradictoires. Un galop quasiment balkanique monte jusque l'explosion finale.
Le cote militaire est plus présent grâce a la caisse claire, les cuivres, et la tension mineur montante. Le oud donne un effet pizz qui figure les petites pattes d'insectes. On s'approche !
C'est : un peintre en fresque sonore exotique !
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Composition # : 3 La bataille Fourmis Fond de voix, pad en souffle blanc montant en incandescence, motif de marimba en écho, cristallin et rond. Le souffle blanc se coupe pour se remplacer par de l'eau. Un glockenspiel vient pétiller dans les oreilles, avec d'autres métallophones joyeux et intrigants. Un kick brutale se fait suivre d'un pad sombre et d'un cris de bête sauvage. Ça ronronne de manière menacante. Motif frais et doux de harpe, continue par un métallophone pétillant, puis une pluie de dulcimer tout cliquetant sur son mode dorien. Retour sur les vagues de souffle blanc, escarmouches de pad agressif. Nappe lointaine, vent vocal, grillonnement final.
Plus immersif et étrange, on a des élément de vie d'insecte, comme un documentaire sur des colonies de crabes fluorescent sous la banquise, au milieu d'autres formes de vie merveilleusement inquietantes. C'est très aquatique et doux.
C'est : un documentariste du rêve animal
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Composition # : 4 ant war II Spic bien secs comme des cris gémissants, formant vite une sorte de valse. La guitare donne une gentille mélodie dessus. Une caisse claire vient cadencer le tout, accéléré, et tac, on est partie a rythme rude sur un 7/8. Dans cette course effrennee la guitare revient pour dialoguer avec des spic aiguës et un couple flûte hautbois. Une montée finale vient ralentir le tempo comment un grand renflement qui semble retenir toute l’énergie accumulée, monte et monte, et hop, note finale !
Les spic aiguës figurent bien des piaillements d'insecte, la guitare, comme le oud de la compo 2, est une alternative crédibles aux (pourtant si inévitables !) pizz de cordes
La rythmique caisse claire donne la touche militaire. La coloration majeure de l'harmonie figure une petite pagaille plutôt mignonne. La compo se distingue par sa construction claire et ses parties contrastée, avec pourtant une bonne unité instrumentale.
C'est : le batteur d'un groupe a nom d'insecte !
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Composition # : 5 Bataille du dôme de Bel-o-kan (brouillon) Coups de taiko, cordes d'ambiance sur harmonies douces et légèrement tendues, claves d'intrigue, les cordes traînent et se tendent.. tension grave, et boum lancement de motif riff au violoncelle, mi-blues mi-exotique, repris en full spiccato avec timbale, une mélodie d'un couple basson flûte, puis pour pizz (enfin!) triangles avec mélodie basson hautbois. Et la, passage vers une section centrale d’arpèges pizz mélancoliques (euh, mais c'est la guerre mon capitaine.. osef, c'est joli.), mélodie basson, puis remplumage a coup de spic et trompette. Retour énergique sur le riff spiccato et cor, montée avec pizz, jusqu’à.. la conventionnelle explosion de gong...
Bon, des séquences en contraste, un riff de corde d'action, du pizz.. mais une intro longue et hésitante, un passage central hors sujet.
C'est : l'ex fan des fourmis de Werber, et toujours fan de son orchestre low-fi
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tout un bestiaire immersif cette fois
La 1 m'a plongé dans une fosse bataillante d'insectes elec-tranchants, bien convaincante