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Composition # : 1 Pyromaniac
Bon gros beat grassouillet, avec ce coup métal en debout de boucle.
Les pad electro en écho, on est dans un kitch propre et festif, une nappe musicale progressive pour une ambiance virile partiellement malsaine... voilà des cris Ahehaaaa, le DJ est chaud comme la braise. On imagine maintenant Darryl asocial au fond de la boite de nuit, quelques regards farouches, puis au rythme des shots, se prépare à passer à l'acte et mettre mentalement le feu à tout ce petit monde
C'est Flornet ? (aka Francois Juno)
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Composition # : 2 L'Histoire de Darryl Mitchell
Contrebasse et batterie jazz, banjo flûte et violoncelle sur cette petite boucle mignonne à 4 accords, et boum, cri de démence meurtrière ! C'est un ensemble hard rock qui passe au lance flamme toute la salle et bien rigoler du brasier
... et puis tout se calme, retour sur la boucle gentille, avec glocken et violoncelle plus appuyé, solitaire, et soupir.
Bon travail sur le contraste et l'illustration du thème, qui au delà des bruitages montre bien ce coup de folie du maniaque qui se jette à l'eau (ou presque)
C'est Narco ?
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Composition # : 3 Les flammes de Daryl Mitchel
Mystère et tension pleine d'aisance avec des harmonies asiatiques sur ces petits pizz en pentatonique,
ça monte et dissone, le cerveau est à la limite de déconner.. et il reprend la main, la sérénité continue avec sa petite énergie urbaine... et a nouveau surchauffe, court jus, surtension (jingle Black Mirror?), une mode destructeur va prendre le dessus et renverser l'autre.. fin. On ne saura pas ce qui se sera passe. Ce serait rigolo que le pyromane lui même ne le sache pas, un peu comme dans l'effet papillon, un trou noir et un crime inavouable
Intéressantes sonorités, et début de transition vers la folie.
C'est Florent, du coup
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Composition # : 4 Le secret de Daryl Mitchell
Séquence de 8 notes aux cordes graves, avec un mouvement qui se forme progressivement. La touche percu donne une superbe vitesse à ce qui est maintenant un mélange de tension noire et de sérénité fluide, très beau ! Les cordes sonnent étranges, avec un à-coup à la fin de chaque note comme si elles étaient jouées à l'envers en effet.. mais les cordes aiguës sont normales, tout comme les pizz, qui donnent un mouvement plus tranquille. Interruption, coups graves, mais tout se rassure avec des pizz gentilles, et bons gros cuivres ronflants, puis les bois sautillants en syncope. Les picorettes de bois sont enveloppées de grandes nappes fluide de cordes onctueuses, les cuivres s'y joignent, nobles et héroïques. Coupure, spiccati de corde, et fin.
D'un point de vue sonore, on entend des coupures nettes entre les séquences. Tu as fais les rendus bloc par bloc ?
C'est re-Flornet ? ou bien Hugues ?
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Composition # : 5 Trois allumettes pour Darryl
scrouitch l'allumette, monde féerique en frisson de harpe, et marimba, flûte soulignée de cor, trilles de clarinette... et 2mee allumette !
C'est une douce ébullition à la Phillip Glass, de clarinette basse, magnifique, ponctuée de caresses de corde. 3eme allumette, ébullition continue et prend un tournant plus tragique, la clarinette nous raconte une histoire mélancolique, les cordes scandent en spicatti et les violoncelles appuient des fragments de mélodie pleine de regret..
Ces textures magnifiques de l'autre cote du miroir de P. Glass, c'est Hugues !
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Composition # : 6 Le traumatisme de Darryl
Techno bien directe, pad mystérieux, un rythmique épique, les pads aérien continuent d'envelopper et garder au loin ces ambiances héroïques.. le son electro reviennent, plus ambiants et limpides sans le gros beat. L'harmonie se déploie lentement avec paix. Boum,
orgues électro retentissent sur un thème mineur de circonstance, une rythmique électro emboîte le pas, dans une ambiance presque festive années 80. Le synthé en solo dessine des arpèges. 1, 2 allumettes, puis silence.
C'est re-Hugues ?
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Mon vote ira plutôt a la 5 pour la beauté de la musique et son lien avec le thème, même si plusieurs autres ont été plus loin pour illustrer la folie destructive de notre cher Darryl.
Bravo à tous, c'est un plaisir d'avoir tant de morceaux à se mettre sous la dent autour d'un même thème