Bonjoir les Noctas...
bravo les louloutres pour ce casse de nouvel an.
1/ La Cascade (???):
guitare en toute décontraction avec percus de fond, jusqu'à l'arriver d'une électrique et d'un beat haletant....
la scène : plan de caméra sur le narrateur, Jean Michel, en bermuda chemise top, un mec classe au look de Raoul Julia dans "adam's family" (d'ailleurs je ne le vois que comme ça, avec la moustache) avec la scène du casse en arrière plan, le narrateur est dans l'espace mais il n'est que des mots pendant que les malfaiteurs font leur larcin....
Ton léger à mon oreille, donc je vois la scène comme un petit rappel pour le spectateur afin de bien situer le contexte, film plutôt comédie dramatique.
un peu trop court, par contre belle ambiance et passage sur le côté pour ne pas tomber dans le suspens classique, second degré, texte décalé, je le prend avec humour et légereté. J'aime bien, et j'ai interprété la scène décrite direct....vraiment dommage pour la durée.Cela dit j'ai une scène cohérente.
2/Sur le vif (c'est mouaaaa) :
la scène commence avec l'installation des protagonistes, l'écran se divise en 2, d'abord le personnage qui va faire diversion, ensuite l'écran ajoute une case, on voit l'enqueteur et son équipe, ils leur faut absolument attraper le voleur, qui apparait sur l'écran maintenant divisé en 3 , le voleur arrive, on peut voir tout les protagonistes, eux ne se voient pas.....le moment du vol va avoir lieu, le complice détourne l'attention de certains gardiens, l'enquêteur est- tendu, le voleur n'a que très peu de temps, quelques secondes pour parvenir à son but sans se faire avoir...les plans se font plus rapides, plus nerveux, plus secs (en mode Guy Ritchie)...il passe les pièges tendu avec brio, il attrape l'objet tant convoité en mode indiana jones, puis le complice s'en va, il a terminé sa mission, la police est stupéfaite, où est le voleur bon sang, personne ne le voit, les alarmes crachent de partout et pourtant on n'a rien vu....l'enquêteur a bien son instinct qui lui dit d'aller à gauche, le voleur est parti en sous sol pour revenir en plein centre ville, l'enquêteur a compris, il reviens sur ses pas tourne à droite de l'entrée du musée, monte les marches, l'écran se divise en deux....le voleur est au milieu de la foule, (plan de gauche) indécelable avec sa gabardine par dessus son costume, il effleure l'enquêteur (sur le plan de droite) en lui glissant une carte dans la poche dans le style d'Arsène Lupin puis disparait ....l'enquêteur lui fouille sa poche et voit apparaitre le nom de son ennemi...Fantomaaaaas hin hin hin....
naaan j'déconne
bon, en fait au départ j'avais fait ma première parti, puis après avoir bine avancé dans la deuxième, y avait de la flute du rhodes, du suspens...puis plantage pas de sauvegarde...donc j'étais vénère, donc j'ai changer mon scénario...ce qui fut salutaire comme à chaque fois, je préfère le résultat obtenu en impro one shot sans réfléchir, et merci à mon redoutable batteur Addictive drums, qui a vraiment le groove qui me correspond en tout point....
3/ Le Perceur (Philoubae) : le lieu est sombre, la caméra est très en retrait, zoom travelling lent qui fond sur le protagoniste, la caméra est dans son dos et là on comprend que le gars il veut faire des trous dans la porte en métal.....gros plan sur ses yeux, puis sur la mèche de la perceuse....le zoom se rapproche, il est dans la continuité du regard sur la main qui tient l'engin et prolonge ce même regard s en longeant la mèche qui ..... bling....ça y est c'est bon, maintenant il reste quelques secondes pour prendre le butin et s'enfuir....en éspérant ne pas avoir été repéré.....
J'aime beaucoup l'évolution, la musique prend son temps et l'ambiance est là direct, surtout quand le coffre est enfin percé, on y est.
Ce sera mon vote
4/ Le Casse Mystérieux (Florent) :
Plan serré, très serré, d'ailleurs gros plan en fait....sur le visage du voleur qui glisse dans les bouches d'aération...l'exercice est périlleux, le danger est extr^me malgré le lieu exigu....de plus des vigiles font des rondes, c'est chiant .... c'est toujours comme ça dans les films, et bah là aussi.....
Le voleur arrive au bout du chemin, il doit passer un zone à découvert sans se faire repérer....entrer les codes de quelques portes puis débouler devant le bureau dans lequel les documents secrets sont enfermés.
Par chance, pas de coffre, par contre faut faire gaffe aux p'tites lumières, ce sont des détecteurs....pfff le gars est un pro et il sait y faire, cmme un Ethan Hunt dans "impossibeule micheune 324"....
avec ce messageécrit sur le mur, "sans masque ni tablette, j'vaious ai même pris vos frites en barquette" virgule, suivit d'un mouhahahaha genre rire de grooooosssse baleine.....
ce son est parfait pour une mission plus ou moins possible (oui c'est la version française) tendu de bout en bout, bien joué.
J'ai choisit pour ces votes de prendre l'angle "je me projette un scène", qui me semblait approprié au sujet.
j'ai hésité entre la 3 et la 4...oui la 4 sonne moderne comme dans le film cité dans ma description, juste j'aurais aimer un peu plus de nuance avant la fin, un peu de rebondissement.
J'ai donc choisit la 3 pour ses deux parties, cohérentes jusqu'au bout ....1ère parti suspens soutenu, puis à 1.20 on rajoute de la substance avec un fond mélodique , démarrage du rythme qui comme mon plan de caméra qui se rapproche, prolonge le regard du protagoniste en passant par la main puis la mèche puis l'orifice. et quand la porte du coffre s'ouvre tu vois de face le malandrin avec son sourire narquois qui prend son butin et se tire tranquilllou.
Merci pour ce thème (j'avais dans mes idées de proposition le hold up, donc je suis content) et bravo
pour ces compos qui m'ont permis de faire plusieurs film dans ma tête
à vous les studios et à très vite