Composition 1 : Cat vs Mouse
Bravo pour l’unité de la pièce, grâce notamment à son thème qui se décline en intrigue initiale puis en éclats de course poursuite finale. La succession entre les phases bien nettes se fait assez naturellement. Concernant la course finale, ce qui est très difficile à imiter dans les Tom&Jerry ou autre intro Simpson, ce sont les variations brutales et fantaisistes dans l'orchestration et les phrases. En gros, toutes les 5 secondes on passe à autre chose, et ce renouvellement abondant génère une unité dans le chaos !
Côté jeu vidéo, je pense à
FFVI- Save Them! de Uematsu (attention c'est du 16bits), et pour l'exploration d'une ville, ça donne ce genre de patchwork :
FFIX-Alexandria (là c'est 32bit). Sakimoto a aussi beaucoup verse dans ce type de composition pour la majorité des musiques de FFXII.
Le début de ta course a une stabilité qui évoque presque un arrêt sur image, ou bien une de ces séquences de dessins animés où seuls les jambes bougent en continu mais les bras et le visages sont crispés sur la même pose. C'est peut être cette régularité qui a évoque à Hugues une fanfare de cirque (en Bavière..)
Le nanananère de la souris en revirement final est excellent !
Composition 2 : Le chat et la souris
Pizz secs, et la petite course s'amorce, interrompue par un coup de terreur, puis reprend à la mode slave en accélérant (trop vite!), puis ralenti vers une scène de rêve lente et roublarde.. l'intrigue reprend avec tension, ça balance en blues, pousse les limites.. explosion et course à nouveau, jusqu'au boum final ! Wow là il y a pleins d’éclat de scènes diverses.
Composition 3 : Cheesy Day Mix
Super basse pour une session jazz assez dynamique a patte de velours. Les bruitages de chat ne sont presque pas nécessaire avec une telle suggestion. Ce sont maintenant les pattes de la petite souris qui tapotent le sol avec insolence... et le chat de danser derrière elle comme Baloo et le roi de la jungle, pour mieux préparer un coup de pied phénoménal et la satelliser hors du décor, pour ensuite continuer a danser avec nonchalance, mwaahaha !
Vraiment bravo, les 3 ont relevé le défi avec beaucoup de sérieux et d’énergie. Webjey est presque méconnaissable en sortant bien de son style, Philobae aussi a donne lourd pour cet effet patchwork d'ambiances différentes et de scènes contrastées. SwaP inaugure, avec un morceau à la fois très unis, à côté des autres on le trouverait presque uniforme, mais elle donne en fait un scenario crédible et original dont la force comique est renforcée par l’émotion de sa touche jazzy très finement menée. J'y vot' d'bon cœur m'sieurs dames !